Elsner, à l’image de son groupe ?

Luka Elsner après le match Standard-Zulte-Waregem : « J’aurais envie que mes joueurs se transcendent, qu’ils soient dans un état différent que juste essayer« . On va encore dire que je vise le coach après M’baye Leye… mais qu’est-ce que c’est que ce discours de lopette ? La suite :  » « J’ai envie de m’ouvrir le ventre. » « La volonté de bien faire, c’est bien mais aujourd’hui la situation nécessite encore quelque chose de plus. » « On va essayer de mettre un maximum de choses en place pour qu’on soit à même d’amener ce changement et cette différence sur la deuxième partie de championnat« .
« De ma part, il y a une compréhension de cette peur qui s’est installée« .
J’aurais envie, on va essayer, m’ouvrir le ventre, compréhension de cette peur…
Et c’est avec ça qu’il faudra lancer l’opération sauvetage ? Pourquoi des attaquants avec des références sont-ils à la rue ? Pourquoi chaque demi-occasion de l’adversaire finit-elle au fond ?
Et regardez cette phase …

On est menés à domicile, un flanc essaye de percuter, et t’as… le seul Klauss dans les 30 mètres de la ligne de but. Alors, Elsner, prends tes incompréhensions, ton groupe d’agneaux, ton beau blabla de coach à la française, et secoue-toi, pour mieux secouer ton entourage.
De l’audace, ou rejoins Leye pour les papotes de plateaux TV. Au Cercle de Bruges, le C4 – contesté – d’Yves Vanderhaegen a changé toute la dynamique. Idem à Zulte avec le départ de Dury. Pourquoi est-ce impossible à Sclessin ? Le noyau serait moins fort ? La bonne blague…

« Lorsque je fais signer un joueur, je lui dis qu’au moins 50 % de sa réussite est de ma responsabilité et 50 % de la sienne. »

Jürgen Klopp